PSA, le Président félicite et remercie les équipes

15/01/2019

Trith-Saint-Léger Le président de PSA venu «féliciter et remercier» les équipes

Carlos Tavares passera la journée de jeudi à l’usine PSA de Trith-Saint-Léger. Pour constater que les salariés ont tenu la promesse de produire plus de boîtes de vitesses.

Nous l’avons rencontré au Novotel de Prouvy, ce mercredi soir. Carlos Tavares allait passer la soirée là, avant de consacrer sa journée de jeudi à l’usine de Trith-Saint-Léger, où sont fabriquées les boîtes de vitesses. Il était déjà venu fin août, pour demander de passer de 1 800 boîtes de vitesses par jour à 3 000. Un objectif qui devrait être atteint avant la fin du mois.

1. Il vient dire merci.

« Je suis venu féliciter les équipes et les remercier », a-t-il dit, pour expliquer sont retour, quatre mois après son dernier passage. Le président du directoire de PSA salue « le grand engagement des équipes ». L’objectif est atteint mais les efforts pourraient ne pas être terminés : « La qualité doit être exemplaire. Ce qui est important, c’est qu’on donne aux équipes la capacité d’être plus performantes. La recherche de la qualité et d’une meilleure production ne s’arrête jamais. Nos clients demandent toujours plus de qualité pour des prix toujours plus bas. »

2. Une autre boîte de vitesses ?

Les salariés de Trith fabriquent, usinent, assemblent et testent principalement la MB6 et la EAT6, une boîte de vitesses automatique. La CGT, dans un communiqué diffusé mercredi, demande que la EAT8, fabriquée ailleurs, soit rapatriée à Trith-Saint-Léger, pour « assurer la survie du site ». « Il y aura d’autres boîtes de vitesses, évidemment », a répondu Carlos Tavares, sans en dire plus.

3. Des investissements ?

Rénover les ateliers qui vieillissent, une autre revendication de la CGT. « Les investissements continuent d’être faits, explique le président du directoire. Ce n’est pas la question importante. L’investissement est toujours disponible dans une entreprise qui génère du cash tous les ans. Nous avons une situation saine, une entreprise qui a repris le contrôle de son destin. L’argent, nous l’avons, pour autant nous ne gaspillons pas. » Plusieurs fois, Carlos Tavares a rappelé que PSA était en quasi-faillite, quand il est arrivé fin 2013. « Nous avons beaucoup appris de cette expérience. »

4. D’autres questions

On ne sait pas si Carlos Tavares a prévu de rencontrer les représentants du personnel, mais la CGT a d’autres questions à lui poser. Sur les cadences de travail, les salaires (le syndicat demande une augmentation de 300 euros), l’embauche des salariés en CDD et en intérim…

Source : La Voix du Nord